Il y a celui de ma rue dont on remarque la présence uniquement quand il est en panne.
Il y a celui qui, courbé et accolé au mur de la maison, regarde par la fenêtre.
Il y a celui qui, courbé et accolé au mur de la maison, regarde par la fenêtre.
Il y a celui qui clignote au passage du passant comme pour lui adresser un signe.
Il y a celui auquel est accroché un vélo solitaire sans roues.Il y a celui qui a toujours servi "d'arrêt pipi" pour le caniche de ma voisine.Il y a celui près du banc, qui se tient comme un garde du corps et rassure le promeneur assis.
Il y a celui qui sert de point de rencontre aux papillons de nuit et aux jeunes de la cité.
Il y a celui qui voudrait être arbre, aguiche les oiseaux et se confond dans l'alignement des tilleuls.
Et puis il y a celui de l'instant tragique qui a barré la route au jeune conducteur de cette voiture !
3 commentaires:
Comme pour certains hommes, le destin est parfois tragique pour un lampadaire tranquille. Immobile et figé au milieu d'une réalité mouvante, il fait parfois plus de mal qu'une balle. Oui, peut-être qu'il y a de criminelles immobilités.
J'aime beaucoup ta conclusion mehdi7. Oui, peut-être qu'il y a de criminelles immobilités.
quand est-ce que on se revoit l'ami ?
Enregistrer un commentaire