Le réseau devient un interlocuteur de plus en plus prégnant qui change de façon visible nos systèmes de représentations ainsi que notre rapport au temps et à l'autre, et par conséquent, à nous-même.
A une pratique quotidienne de type utilitaire s'est juxtaposée une pratique plus psychologique où le réseau devient le véritable receptacle et le seul lieu d'échange de nos émotions.
C'est dans ces pratiques de plus en plus 'affectives' et 'intensives', mais qui ne dépassent guère la pauvreté relative et dangereuse de leurs buts commerciaux, que se façonne jour après jour, message après message, la nouvelle cartographie du moi, et, s'hypertrophie en un hypermoi.
4 commentaires:
c'est à se demander si cette "surcommunication" résulte d'un sentiment de solitude, ou au contraire, elle coupe du monde,voire de nous même, et nous rend plus seul, une sorte de boulimie qui se nourrit d'elle même, qui se mord la queue, se fait de plus en plus vorace, se dévore, nourrit sa faim, sans jamais atteindre la satiété.
de toute façons le résultat est le même.
on s'est perdus quelque part..
Yelle,
Je crois que c'est pire que la solitude. C'est de l'ordre de la disparition.
Je pense à une citation de Elias CANETTI :
"Une idée pénible : qu'au delà d'un certain point précis du temps, l'histoire n a plus été réélle. Sans s'en rendre compte, la totalité du genre humain aurait soudain quitté la réalité. Tout ce qui se serait passé depuis lors ne serait plus du tout vrai, mais nous ne pourrions pas nous en rendre compte. Notre tâche et notre devoir seraient à présent de découvrir ce point et, tant que nous ne le tiendrons pas, il nous faudrait persévérer dans le destruction actuelle."
réél bisou yelle
Ah mais ! La lambo jaune de Blasou en vrac :-DD
Tu l'as reconnue !
pensée la petite famille et la grande de chez le taulier
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