Et Dieu est plus beau que les chemins qui mènent à lui
Et ceux qui se perdent dans sa recherche ne reviennent pas
pour se perdre dans une autre perte. Ils savent ...
qu'il arrive des fois ce qui n'arrive pas ...
Que le chemin lui-même est le début de la voie vers la voie
et que la voie peut aboutir sur le début du chemin impossible
éternelle quête des qualités de celui qui n'en a pas
ô homme de boue
l'ombre n'est que le non-lieu de la lumière :
"فلا أنتَ إلاّ أنتَ"
Et Dieu est plus beau que les chemins qui mènent à lui ...
"ولا أنا إلاّ أنا ، ولا أنتَ إلاّ أنتَ"
Étonnant paradoxe de la lumière qui nous permet de voir le monde, d'envisager les visages les corps et les objets, mais qui en même temps dérobe à nos yeux le spectre de ses couleurs. Indigo, violet, bleu, vert, jaune, orange, rouge, ocre ... fantômes impalpables sans ombres qui donnent à voir !
6 commentaires:
Ton texte est vraiment sublime. J'ai parfois pensé que tu étais un mejdhoub. Je pense désormais que tu es un wali caché (et pour commencer, à toi-même peut-être). Du coup je te demande de me prendre comme murid :-)
Sans rire, c'est vraiment très, très beau.
je partage l'avis d'yves le murid qui aime bien jouer de la ghayta :))
dis moi...il était pas aimanté le réverbère des fois?
:))
chaba7...qui prend corps
après leblase qui me traite de charmeur de serpent voilà que Yves me traite de mejdoub. Ma réputation est bien faite.
Merci à toi l'ami. Je suis heureux que ce texte t'ai plu.
Un jour viendra nous nous retrouverons tous les deux dans une zaouiya de soufis du côté de oujda ou Khouribga
ça se fera, plutôt vers Berkane... si Dieu le veut !
Merci lambdaoui, serpent à sornettes... ça m'honore que tu trouves mon texte "sublime" mais je t'entends venir au son du fifre et du biniou :))
J'adore ton pseudo lambdaoui. Moi qui pensait que tu supprimerais juste le B pour ne garder que le K comme le personnage du Procès de Kafka.
Je me souviens d'un ami d'enfance qui portait le sobriquet "lambda" non parce qu'il était quelconque mais parce que ses jambes, lorsqu'il marchait, dessinaient à chaque pas la figure d'un lambda minuscule. Et c'est un cancre, qui louchait d'ailleurs, qui a vu le premier cette figure, dessinée par cette manière de marcher tortueuse, complexe, exténuante. Il avait tellement vu juste le cancre, que mon ami en question porte toujours à ce jour, avec raison, ce magnifique sobriquet.
insha allah Yves
Enregistrer un commentaire