mercredi 7 janvier 2009

Le Moineau qui voulait être le plus fort et qui ne voulait surtout pas qu'on le prenne pour un pigeon

Dès sa naissance, un moineau se sent différent de ses frères et sœurs et veut devenir le plus fort des animaux. Il met au défi tous les animaux qu'il rencontre et sort vainqueur de tous les combats.

Pigeon : Have I slept for long?
Moineau : No, just the span of a moment
Pigeon : Where are we? In the Lands Without?
Moineau : Not yet
Pigeon : You’re looking at me very strangely
Moineau : Yes
Pigeon : You’re waiting for me to say something to you
Moineau : Yes
Pigeon : I don’t know what to say. They’re words I don’t know. I wasn’t taught them. Help me
Moineau : Impossible, Princess. Help yourself, then you’ll be saved. If you don’t, you’re as lost as the dead of Alphaville
Pigeon : I

Mais un jour, il aperçoit son reflet dans les eaux d'un lac ...

Un an plus tard


devant la mosquée (prière du vendredi)

lundi 4 février 2008

jeudi 24 janvier 2008

J-1 : Effet papillon


Si j’étais un papillon
J’aurais enfoui le soleil en moi
Et lentement je me serais immolé


لو كنتُ فراشةً

لدسسْتُ الشمسَ بأحشائي

وبطيئاً ، بها احترقْت



mercredi 23 janvier 2008

J-2 : Quadrature du cercle











Tant que nous disposions de quelques référents incontestables comme le Pouvoir, le Travail, il nous était possible de désigner les marginaux.
Aujourd'hui, la plupart d'entre nous : paysans, chercheurs, étudiants, chômeurs, vieux, commerçants ont le sentiment d'être largués et d'être tenus à l'écart d'un centre (de décision) par ailleurs introuvable.

mardi 22 janvier 2008

J-3 : Back to order



Lundi noir !!!
Pour une version qui a encore la foi en l'action de l'homme pour sauver le monde allez plutôt du côté de chez Larbi qui invoque le droit d'ingérence économique dans les affaires US.

Ici c'est la version radicalement ironique. Et oui. Le communisme s'est effondré exactement comme l'avait prévu Marx pour le capitalisme, avec la même soudaineté ... sauf qu'à la fin le communisme s'est substitué au capitalisme pour disparaître ! Ironie de la fin. On ne peut certes pas demander aux événements d'être fidèles aux données initiales. Et si le capitalisme s'avisait aussi de disparaître ? Hein ? Que devindrions-nous ?

Nous assistons au triomphe parodique de la société sans classes et à la réalisation métaphorique de presque toutes les utopies, jusqu'au vieux rêve léninien de «la cuisinière devenue chef d'Etat» presque réalisé à travers Berlusconi et Sarkozy. De toute façon comme disait Brecht : «le fait que la bière ne soit pas de la bière est harmonieusement compensé par le fait que le cigare, lui non plus, n'est pas un cigare. Ainsi l'ordre ironique est-il sain et sauf».

jeudi 17 janvier 2008

J-8 bis : Peur de son ombre


Et Dieu est plus beau que les chemins qui mènent à lui
Et ceux qui se perdent dans sa recherche ne reviennent pas
pour se perdre dans une autre perte. Ils savent ...
qu'il arrive des fois ce qui n'arrive pas ...
Que le chemin lui-même est le début de la voie vers la voie
et que la voie peut aboutir sur le début du chemin impossible
éternelle quête des qualités de celui qui n'en a pas
ô homme de boue
l'ombre n'est que le non-lieu de la lumière :

"فلا أنتَ إلاّ أنتَ"
Et Dieu est plus beau que les chemins qui mènent à lui ...

"ولا أنا إلاّ أنا ، ولا أنتَ إلاّ أنتَ"

Étonnant paradoxe de la lumière qui nous permet de voir le monde, d'envisager les visages les corps et les objets, mais qui en même temps dérobe à nos yeux le spectre de ses couleurs. Indigo, violet, bleu, vert, jaune, orange, rouge, ocre ... fantômes impalpables sans ombres qui donnent à voir !

J-8 : Criminel lampadaire



Il y a celui de ma rue dont on remarque la présence uniquement quand il est en panne.
Il y a celui qui, courbé et accolé au mur de la maison, regarde par la fenêtre.
Il y a celui qui clignote au passage du passant comme pour lui adresser un signe.
Il y a celui auquel est accroché un vélo solitaire sans roues.Il y a celui qui a toujours servi "d'arrêt pipi" pour le caniche de ma voisine.Il y a celui près du banc, qui se tient comme un garde du corps et rassure le promeneur assis.
Il y a celui qui sert de point de rencontre aux papillons de nuit et aux jeunes de la cité.
Il y a celui qui voudrait être arbre, aguiche les oiseaux et se confond dans l'alignement des tilleuls.
Et puis il y a celui de l'instant tragique qui a barré la route au jeune conducteur de cette voiture !

lundi 14 janvier 2008

J-11 : Sortir la schizophrénie de l'ombre


Dans une sorte de deuil enthousiaste, nous sommes en train de ravaler les évenements marquants de notre histoire, de les réécrire à l'envers, de les blanchir à la chaux, comme si tout ce qui s'était passé là n'était qu'un imbroglio sans issue qu'il fallait défaire avec le même enthousiasme qu'on avait mis à le faire.

Peut-être est-ce une démarche pour lever le voile sur le non-lieu des événements !

samedi 12 janvier 2008

 

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